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 TPE Mangas 2 car longeur autorisée dépassée x)

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Carpe-Diem

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TPE Mangas 2 car longeur autorisée dépassée x) Empty
MessageSujet: TPE Mangas 2 car longeur autorisée dépassée x)   TPE Mangas 2 car longeur autorisée dépassée x) Icon_minitimeSam 21 Mar - 21:17

II. INTEGRATION DANS LA SOCIETE (ECONOMIE, MARCHES …)



a) Au Japon


Le marché du manga continue à croitre à un rythme soutenu : 151 albums ne 1998, contre 269 en 2001.
A la différence de l’Europe, le marché de la bande dessinée au Japon est un phénomène de masse qui touche une part énorme de la population (on estime à 50% le nombre de japonais qui lisent au moins un manga par semaine) et génère une importante activité économique. Il est important de noter que les manga au japon sont moins chers qu’en Europe, leur prix avoisinant les 400 yens (soit 2,50 euros cette année), alors qu’en France, le prix d’un manga varie généralement de 5,50 à 8 euros, selon le format et l’édition.

Le manga, qui est publié dans les magazines de prépublication, est considéré au Japon comme un objet de grande consommation plutôt qu’un objet de valeur comme en occident. C’est ainsi que l’on peut rencontrer, à titre d’exemple, dans les gares, des poubelles consacrées aux « manga de voyage » ;

en effet, il existe des manga que l’on achète, pour les lire durant le trajet et que l’on jette à la fin du voyage. Ces ouvrages particuliers sont imprimés sur du papier recyclés et sont immédiatement recyclés de nouveau, une fois jetés, afin de continuer le cercle.


Cependant, des éditions reliées et brochées à l’image de celles que l’on trouve en Europe, sont destinées à être collectionnées et conservées.

L’énorme popularité des manga rivalise avec celle des bandes dessinées européennes. Ainsi, les 42 tomes de Dragon Ball se sont vendus à plus de 250 millions d’exemplaires dans le monde, surpassant le chiffre enregistré par Les aventures de Tintin et Milou avec 24 albums édités à plus de 200 millions d’exemplaires.


b) En Europe


Animeland devient en 1996 avec son 22ème numéro, le premier magazine consacré à l’animation et à la bande dessinée japonaise diffusé en kiosque. De plus en plus d’éditeurs se joignent au précurseur, tandis que des séries à succès sont traduites.
De 2 en 1994 on passe à plus d’une quarantaine de séries différentes qui sont publiées ou lancées en 1996.

Leur coût plus faible et leur périodicité plus régulière que celle de la bande dessinée occidentale leur permet de toucher un public fidélisé.

De plus, début 2006, la France est, avec 10 millions d’exemplaires annuels, le plus gros « consommateur » de manga au monde après le Japon et devant les Etats-Unis.

Les mangas représentent 45% du chiffre d’affaire de la bande dessinée et constituent la plus forte progression derrière la fiction jeunesse, se plaçant en deuxième position des secteurs de l’édition les plus dynamiques.

Le fait qu’en 2005, plus de manga que d’albums traditionnels avaient été édités en France a fait écrire que : 2005 avait été en France, « l’année de mangalisation », soulevant quelques offuscations.
1142 bandes dessinées asiatiques (soit 42% des nouveautés) sont en effet éditées au cours de
2005 dont 937 manga, et 1418 en 2006 (soit 44% des nouveautés) dont 1110 manga.

En parallèle à ce succès, les maisons d’éditions développent l’édition de bandes dessinées d’auteurs, entre autre, Cornélius qui publie Shigeru Mizuki depuis 2006, rencontre un grand succès car avec NonNonBâ il obtient le Prix du meilleur album à Angoulême en 2007 ; ce qui permet d’affirmer la forte pénétration de la bande dessinée japonaise sur le marché français.

Ce « tsunami » débutant au pays du soleil levant a vite envahi et étouffé le marché de la BD en Europe. En effet, a partir de 2002, la hausse de la part de la bande dessinées asiatique dans le marché des nouveautés s’accélère, à la fois absolument et relativement (avec les pourcentages de mangas dans le marché français : 25% en 2002, 36% en 2004, et 44% en 2006).


Angoulême : Festival de la BD



III. CONSEQUENCES SUR LES LECTEURS


L’incroyable essor du manga, au cours des dernières années, a fait s’époumoner un bon nombre de personnes : universitaires, enseignants, chercheurs, scientifiques, étudiants, historiens, sociologues… Tous présentant des thèses, études, séminaires, ateliers, conférences… Sur le sujet.
Certains groupuscules comme le Manga Network (crée en 2006 par Jean-Marie Bouissou directeur de recherche à Sciences Po, historien spécialiste du Japon contemporain et fan de manga) se voient soutenus par la Fondation du Japon ainsi que la Maison de la Culture du Japon.

Mais les lecteurs de mangas en France n’ont qu’une vue partielle du phénomène dans son pays d’origine ; ce point est remarquable lorsque l’on voit l’exemple de l’étonnement des occidentaux à la vue d’un businessman japonais lisant avec beaucoup de sérieux un manga à la terrasse d’un café ou dans le métro.
Il est important de savoir que le phénomène manga ne touche pas seulement les adolescents, mais aussi, et surtout, les adultes, bien que cela se remarque moins.

Le Japon, depuis quelques années, a vue son taux de criminalité croître considérablement, le plus impressionnant étant que crimes et agressions, sont principalement commis par des enfants.

Cette société basée sur « les notions fondamentales du bien et du mal et du caractère sacré de la vie », perdrait elle en crédibilité ? A qui la faute ?
Les jeunes se plaignent de leur société, basée sur l’individualisme, l’accusant de les rendre « invisibles », la famille n’est plus une valeur fondamentale, l’ascension sociale accapare tout le temps libre des adultes, laissant leur unique enfant (dût à l’application de la politique de l’enfant unique) livré à lui-même. Mais cela ne suffit pas, en plus d’être livrés à eux-mêmes, ils subissent une telle pression pour leur avenir dans les études, de la part de leurs parents et du système scolaire qu’ils deviennent souvent violents, ou baissent les bras et refusent d’aller à l’école.

Parents et enfants travaillent d’arrache-pied, toute la journée, et sortent le soir, lorsqu’ils ont un moment de libre, et vont dans des salles de jeux vidéos, lisent des mangas, ou regardent la télévision, afin d’évacuer le stress, la colère, la fatigue de la journée ; mais tout cela les abrutit plutôt que de les détendre. Peut-être ont-ils besoin d’espace de liberté pour défouler leurs pulsions les plus agressives, dans une société qui met en valeur l’harmonie et le respect de la hiérarchie. Mais ils ressortent frustrés et engourdis, plongés dans des histoires imaginaires qui les font s’évader de la vie réelle et oublier leur quotidien, sans pour autant combler le vide laissé par le manque de liens affectifs. Mais tout cela, le temps d’un jeu, d’un livre, d’un film.

La société « en demande trop » à ces protagonistes, pas étonnant que les jeunes désillusionnés perdent le contrôle d’eux-mêmes et préfèrent se réfugier dans des univers imaginaires où ils s’identifient aux héros et se donnent de l’importance. Malheureusement, la conséquence de cette évasion à long terme se traduit par un manque de discernement entre réalité et fiction. Nombreux sont les jeunes qui ont commis des actes de violence en se prenant pour leur héros préféré et voulant faire justice, « comme lui ».
Un exemple important, relevé par une enquête, le butterfly knife. Ce couteau, avec lequel la plupart des agressions ont été commise, a pour particularité d’être l’arme du héros du manga « gift », très côté auprès de la jeunesse nippone, qui est accessible à tous, dans n’importe quel magasin pour 15 à 45 euros.

Ces oublis de prévention et de sécurité envers la jeunesse japonaise se répercutent en vague de plus en plus importante. Ce qui a vite fait d’incriminer la télévision, les jeux-vidéos et les mangas, accusés d’exercer une influence malsaine sur la jeunesse.

Tous ces impacts sur la société, ne sont pas présents en Occident. Peut-être sommes nous préservés par la façon dont on aborde les mangas ; Pourquoi se laisser influencer par une bande dessinée, tout aussi japonaise quelle puisse être, si nous n’avons pas été influencé par nos propre BD. Cela paraîtrait même absurde de se poser la question.
Mais, les contextes sociaux sont différents ; en Europe, la famille est toujours une valeur fondamentale, elle compte en moyenne deux enfants, et bien que l’ascension sociale soit tout aussi importante qu’au Japon, elle reste unie et solidaire. Les enfants grandissent les uns avec les autres, et non enfermés chez eux (ils ne sont pas tous du genre à travailler comme des fous pour réussir…), et notre société essaye, plus ou moins, de conserver l’insouciance de la jeunesse et de la conserver jusqu’à la majorité.

Le sondage effectué dans le lycée Montaigne, sur un total de 163 élèves, prenant en compte les classes de la 6ème à la Terminale, nous montre bien que plus de la moitié des élèves ne jugent pas les mangas dangereux (53% soit 87 élèves), 12% (19 élèves) expriment l’opinion contraire, 19% (26 élèves) sont tiraillés entre les deux et 16 % (31 élèves) ne se prononcent pas, jugeant, au passage, cette question totalement dépourvue de sens.
Ces résultats confirment le fait qu’en Europe, les jeunes ne sont pas réceptifs, ou très peu, aux impacts que possède le manga au Japon.


En étant objectif, peut-on affirmer catégoriquement que lire des mangas soit nocif ?
On a pu voir que les troubles socio-psychologiques liés à la lecture du manga, sont fonction de la société dans laquelle le lecteur évolue. En effet, on a pu prouver tout au long de cette étude que finalement, il y a troubles réels essentiellement chez les lecteurs japonais. Tandis que chez nous, occidentaux, le sondage prouve que nous percevons ces lectures bien différemment.
Cependant, si la lecture du manga en Occident devenait une échappatoire à notre vie quotidienne plutôt qu’un plaisir tout simplement, nous nous retrouverions face, peut-être, aux mêmes conséquences négatives que chez nos confrères Japonais.

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Hazuko
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Hazuko


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MessageSujet: Re: TPE Mangas 2 car longeur autorisée dépassée x)   TPE Mangas 2 car longeur autorisée dépassée x) Icon_minitimeDim 22 Mar - 0:32

Mercii pour ce TPE !

Par contre pourrais-tu mettre la 2ème partie du TPE dans ton autre topic ?

Une info pour plus tard ^^ : Tu peux faire un double-post si la longueur autorisée est dépassée ^^
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